Les auteurs nous ont tellement habitués à compter les morts qu'au cours
des premières pages de ce tome, on ne serait même pas surpris de voir
Rick se faire zigouiller... A l'image de ses personnages, le lecteur se sent lessivé, à peine remis ce qu'il a vu dans le tome
précédent. Alors qu'on aurait pu s'attendre à une dead end
de la saga, au tout au plus un essoufflement, l'intrigue est relancée
de belle manière avec l'apparition de trois nouveaux personnages:
Rosita, Abraham Ford et Eugene Porter, en particulier ce dernier, qui
grâce à son expérience en tant que chercheur, semble connaître la
solution à l'épidémie. Pour cela,
il doit se rendre à Washington, et propose aux rescapés de la
communauté de l'escorter, car il apparaît évident que toutes les forces
seront nécessaires pour y arriver...
Décidément, ce comic book américain n'a rien d'une production US mainstream, avec ses héros invincibles sortant indemnes de toutes les chausse-trappes et ses happy ends. Non seulement la petite communauté a été quasiment décimée dans le tome 8, mais Rick a en plus perdu sa femme, son bébé, et reste désormais privé de sa main droite. Qui plus est, lorsqu'il parviendra à retrouver quelques survivants de la communauté, il avouera vouloir se mettre en retrait et ne plus décider pour les autres, se sentant coupable des nombreux morts lors de l'attaque du pénitencier... Je trouve ça plutôt étonnant et en ce sens, on peut dire que cette série réussit à briser quelques conventions, notamment celle du manichéisme poisseux hérité d'Hollywood, avec l'exploration des sentiments les plus noirs de ses personnages. Sinon, le début où Rick en est réduit à l'errance avec son fils m'a beaucoup fait penser à « La Route », roman âpre s'il en est.
Décidément, ce comic book américain n'a rien d'une production US mainstream, avec ses héros invincibles sortant indemnes de toutes les chausse-trappes et ses happy ends. Non seulement la petite communauté a été quasiment décimée dans le tome 8, mais Rick a en plus perdu sa femme, son bébé, et reste désormais privé de sa main droite. Qui plus est, lorsqu'il parviendra à retrouver quelques survivants de la communauté, il avouera vouloir se mettre en retrait et ne plus décider pour les autres, se sentant coupable des nombreux morts lors de l'attaque du pénitencier... Je trouve ça plutôt étonnant et en ce sens, on peut dire que cette série réussit à briser quelques conventions, notamment celle du manichéisme poisseux hérité d'Hollywood, avec l'exploration des sentiments les plus noirs de ses personnages. Sinon, le début où Rick en est réduit à l'errance avec son fils m'a beaucoup fait penser à « La Route », roman âpre s'il en est.
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